Les prévisions et sondages avaient vu juste concernant le duel Macron-Le Pen au deuxième tour.
Quant à Jean Luc Mélenchon, il échoue de peu à 0,8% de la seconde place du podium. Revenons en détail sur les résultats de ce premier tout qui nous laisse une forte impression quant aux interrogations qu’elles suscitent dans le cadre du débat public.
L’abstention : peut-être le premier candidat du 1er tour sur la liste
Cette expression en parlant de la démocratie française qui disait tout bonnement que « l’abstention est le premier partie politique de France » est certainement vérifiable. A 17 heures, lors du dépouillement des votes, 24 % des Français en capacité de le faire ne l’avait pas fait. Ce chiffre grimpe à 26,5% lors de l’annonce du scrutin.
Macron a failli être terrassé par l’abstention mais personne ne s’en est rendu compte. Des voix jetées à la poubelle et qui pour minorer nos propos se hissent entre Emmanuel Macron à 27,6% et Marine Le Pen à 23%.
Un fait qui démontre pour l’élection la plus importante de notre nation qu’un quart des Français majeurs et en droit d’exercer leurs droits civiques s’en désintéressent. Les problèmes économiques du pays complètement en inadéquation avec les aspirations de certains de nos citoyens démontrent que le débat politique n’a aucun intérêt pour eux.
En effet, ce n’est pas le Président qui met à manger dans les gamelles. Pourtant, la main généreuse et les diverses primes versées par le président actuel semble avoir eu de bonnes répercussions sur son électorat.
Une élection qui démontre que les partis traditionnels n’ont pratiquement plus de place dans la vie politique
La République en marche, le Rassemblement National ainsi que la France Insoumise sont les trois partis qui pèsent dans le débat. Même si Jean Luc Mélenchon n’atteint pas le second tour, ces espoirs pour les élections législatifs sont très ambitieux.
Néanmoins, les partis héritiers du gaullisme comme les Républicains ou la Nouvelle Gauche incarnant le parti socialiste semble être les grands perdants une fois de plus au coeur de l’élection présidentielle.
Des partis dont l’avenir est plus qu’incertain et qui rappelle les mauvais souvenirs des présidences qui les ont soutenu. Les Français en ont ras le bol de cette bureaucratie et veulent du changement. Quitte à se diriger vers les deux extrêmes ou à soutenir de nouveau le président actuel.
Les dés ne sont pas joués pour autant
Nouveau duel de choc qui semble nous ramener 20 ans en arrière quand Jacques Chirac et Papa Le Pen s’affrontait courageusement. C’est maintenant l’héritière qui semble incarner ce renouveau qui fait peur à une partie du pays et qui aussi encense la France patriotique qui veut du changement une fois pour toute.
Beaucoup de candidats appellent à se placer derrière Macron quand d’autres ne le font pas mais disent qu’il ne faut pas voter Marine. La victoire Macroniste n’est pourtant pas totale comme le prétendent certains.
Il suffirait que les partisans de la France insoumise s’abstiennent car en opposition avec les principes de Macron et que les soutiens de Zemmour s’allient à Madame pour faire valser tout le second tour.
Stress et incertitude sont donc deux maux qui rythmeront les deux semaines à venir
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