Gestion de crises automobiles – comment ça marche 

Les crises automobiles se répétent, même si ce ne sont pas toutes pour les mêmes raisons, le Covid, les chocs pétroliers, le krach de 1929, ont toutes donné lieu à d’importantes crises, de nos jours le dérangement climatique, et la carburation de certains types de céhicules sont de plus en plus remis en question, et l’on parle de l’arrrêt des SUV et de l’utilisation de l’hydrogène.

Les concessionnaires automobiles sont ils en crise


Gestion de crises automobiles – comment ça marche; Même si le réseau routier et les véhicules sont de manière générale de plus en plus sécurisés, malheureusement les chiffres sur les accidents restent encore inquiétants. Rien que le mois de janvier 2022 en France, les forces de l’ordre auraient dénombré 3 955 accidents, ce qui est beaucoup.
Mais il n’y a pas que les accidents de la route qui menacent les activités des entreprises dans le transport routier (les agences de voyage, les entreprises de livraison, les entreprises de déménagement, les entreprises de transport de marchandises, les entreprises de Taxis…).

En effet, on note aussi d’autres évènements négatifs comme les bouchons imprévus, les pannes mécaniques, les phénomènes naturels violentes (séisme, orage, forte pluie, forte neige…), les vols de carburant dans les aires de repos et bien d’autres encore qui apportent aussi leurs lots de problèmes, plongeant parfois les entreprises dans des crises majeures, qu’il convient de bien gérer.

La gestion des crises automobiles aidera les managers à concevoir des stratégies permettant de mieux faire face aux imprévus et aussi à décider plus facilement de la marche à suivre en cas de crise. La gestion de crise offre également la possibilité de ressentir les premiers signes de crise et donne ainsi aux gestionnaires les moyens nécessaires pour empêcher leur apparition, du moins pour certaines crises.
Gestion de crises automobiles – comment ça marche ? C’est ce que nous allons voir dans cet article.

Bien gérer les crises automobiles, c’est d’abord savoir bien les anticiper


Une bonne gestion de crise commence toujours par l’anticipation. Soyez proactif et mettez en œuvre des moyens permettant l’identification de toutes les crises potentielles qui pourraient menacer votre organisation.
D’après la loi de Murphy, « tout ce qui est susceptible d’aller mal ira forcément mal ». Pour cette raison, aucun scénario négatif ne doit être écarté.
D’abord, prenez les mesures nécessaires pour éviter que les crises identifiées à l’avance ne surviennent réellement. Donc, vous devez donc vous assurer de faire comme il faut l’entretien des véhicules, bien vérifier la météo avant de laisser vos véhicules prendre la route, vous assurer  aussi  que les conducteurs ont bien fait le plein de carburant, demander à vos chauffeurs de prendre la route en avance pour faire face aux imprévus tels que les embouteillages, les fermetures de route, les déviations, les grèves sectorielles imprévues et bien d’autres encore.
Toutefois, en gestion de crise, bien anticiper signifie surtout être prêt à faire face aux crises même les plus improbables. C’est pourquoi, pour chaque crise potentielle identifiée, vous devez déjà disposer d’un plan de gestion permettant de la traiter et de contenir efficacement les dégâts qu’elle peut occasionner.

Crises à répétition ces dernières années, pour des raisons diverses.


Ici aussi, le Covid a fait des siennes, usines arrêtées durant des mois et des mois, et courses ou épreuves sportives, déroulées sans aucun public, ou bien simplement et purement annulées.
Le siècle dernier a fait l’objet de nombreuses crises automobiles, krach 1929, et chocs pétroliers de 1970 et 1990, en plus des remises en questions de certains types de carburation.
Beaucoup de gens prétendent, que les automobiles sont une des causes principales du dérèglement climatique dans le monde, nous n’irons pas jusque là, mais la situation inquiète.
En 2008, à cause de la crise des sub-primes aux USA, certains constructeurs ont du remettre en cause, certains de leurs modèles, et surtout leur mode de production.
Pourtant les grands constructeurs, en prennent conscience et tentent de réduire les émissions, union PSA-FIAT, pour mieux produire et à moindre prix, ou le succès électrique de Tesla.
Les modèles SUV très prisés ces derniers temps, semblent sur le déclin, car on estime qu’ils sont trop lourds et consommateurs d’énergie, la tendance va vers la zéro émission.
Autre tendance, l’utilisation de l’hydrogène, mais compte tenu que c’est une technique non totalement maitrisée, il est pour l’instant difficile d’imaginer un déploiement massif.
Un autre sujet que certains constructeurs gèrent mieux que d’autres, par exemple la pénurie des semi-conducteurs, Toyota a remis beaucoup de choses en question, depuis le tsunami de 2011.
Deux autres pistes sont aussi mises en avant, la suppression ou diminution des véhicules dans les grandes villes, et le covoiturage, mais il y a de vraies résistances qui apparaissent.


 


Créer un plan de gestion pour faire face à toutes les crises automobiles potentielles


Comme il a été sous-entendu plus haut, malgré des mesures préventives, votre entreprise va forcément faire face à des crises. Le plus important est donc de bien s’y préparer.
Pour faire face à une crise, vous devez surtout disposer d’un plan de gestion. Il s’agit d’un document détaillé décrivant les activités et les procédures de traitement des crises, ainsi que la stratégie de communication.
Plus concrètement, dans votre plan de gestion doit figurer des éléments comme :

  • Les mesures permettant de répondre aux incidents routiers, automobiles et de flottes identifiés. Ces mesures peuvent inclure l’envoie de personnel sur le lieu de l’incident, comme l’envoie de dépanneur pour les pannes mécaniques par exemple. L’envoie d’un autre véhicule de marchandises pour récupérer et effectuer la livraison des marchandises transportées par le véhicule tombé en panne ;

  • Les mesures permettant de traiter les vulnérabilités présentes dans votre mode d’organisation ou bien dans vos véhicules ;

  • La répartition des tâches et des responsabilités en cas de crise. Si une crise survient, tout le monde doit savoir exactement ce qu’il doit faire pour permettre une prise en charge rapide de la situation.

  • Les stratégies de communication interne (processus de diffusion et de partage d’informations entre l’équipe de gestion de crise et les employés, les outils de communication, les messages clés à diffuser en cas de crise…) ;

  • Les stratégies de communication externe (outils de communication, messages clés à diffuser, processus de communication avec les autorités, les organismes de réglementation, les parties prenantes, les médias et le public…) ;


Afin de s’assurer que chacun sache ce qu’il doit faire au bon moment, il est important de tester régulièrement le plan de gestion de crise en place. Autrement dit, des formations et des simulations de crise doivent être faites.

Les phases de gestion de crise


La gestion de crise comprend différentes phases : la phase de préparation avant crise, la phase de réponse pour limiter les dégâts pendant la crise et enfin la phase de retour d’expérience après la crise.


  • PREPARATION AVANT CRISE




Avant une crise, la préparation consiste à développer des connaissances et des capacités afin d’anticiper, de réagir et de se remettre efficacement d’une crise. Lors de cette phase, il vous faut notamment :

  • Faire une évaluation des risques. Il s’agit de la première étape fondamentale de la préparation. Elle consiste à se préparer à une crise et nécessite d’identifier et d’analyser les menaces majeures, les dangers et les vulnérabilités associées.

  • Mettre en place des systèmes d’alerte précoce basés sur la détection de menaces (comme installer des capteurs de dommages en temps réel sur les véhicules, offrir aux conducteurs et aux transporteurs des dispositifs leur permettant de signaler rapidement un incident au centre de gestion des incidents, des caméras de surveillance à installer dans les véhicules, sur les parkings ou encore les aires de repos…). Ces systèmes servent aussi à activer des plans d’urgence ou de contingence prédéfinis.


  • REPONSE A LA CRISE




En fonction de la nature de la crise, sélectionnez-le ou les plans de gestion d’urgence appropriés permettant de la confiner.
Notez que les efforts de réponse doivent être coordonnés, surveillés et adaptés au fur et à mesure que la crise se développe.
En plus d’assurer d’une bonne coopération entre l’équipe de gestion de crise et les employés et aussi lui permettre de prendre des décisions et de les communiquer à tous les concernés, le leadership joue un rôle clé dans cette phase pour le gestionnaire de croise. En tant que leader, il doit être capable de motiver tout le monde, d’encadrer les actions de chacun et aussi de rassurer tous ceux qui sont menacés par la situation.


  • RETOUR D’EXPERIENCE APRES LA CRISE




Après une crise, il est important de revoir en détail les actions entreprises pour limiter les dommages. Tirer les leçons des crises passées ou des événements désastreux contribue à améliorer les processus de préparation et de réponse.

Utiliser des systèmes permettant une gestion plus efficace des crises automobiles


Les logiciels de gestion de crise sont indispensables pour mieux faire face à une crise, car ils donnent plus de cohérence aux actions des gestionnaires notamment en améliorant la communication avec toutes les parties concernées (l’équipe de gestion de crise, les employés sur route, les dirigeants, les autorités), en permettant une utilisation plus efficace des ressources, en facilitant les efforts de planification, les activités ou actions de traitement de crise…
Le logiciel de gestion de crises automobiles que vous utilisez doit également permettre à vos transporteurs et chauffeurs d’accéder à des informations à jour comme les itinéraires et les routes spécifiques, les évènements tels que les incidents de circulation, les blocages de routes, les fermetures de voies, les événements météorologiques…
La gestion des flottes par GPS a fait son apparition, et de plus en plus de véhicules sont équipés de systèmes capables d’alarmer et d’alerter en cas de panne ou de vol, (notamment pas l’envoie d’un SMS), en plus des contrôles de vitesse.

En conclusion, les constructeurs doivent absolument se coordonner.


Le CLEPA, l’Union Européenne, tous les constructeurs européens, lACEA, régissent en comment pour sortir de ce mauvais pas, qu’ils vivent actuellement, avec une chute des productions de véhicules neufs, considérable.
Il faut stimuler la production automobile, tout le monde le dit, car la chute a été rude (près de 2.5 Millions de véhicules en moins), et il convient de préparer un vrai plan de rélance qui puisse répondre aux demandes, et au malaise du secteur.
De nos jours, chaque état voit midi à sa porte, et ces disparités entravent une reprise uniforme de l’industrie automobile, et aux chaines d’approvisionnement.
La transition énergétique, la nécessité de répondre aux exigences mondiales, rendent difficile de poursuivre la situation actuelle,et nous devons tendre vers une réduction absolue des émissions de carbonne, si l’on veut sauver la planète.
Aussi, il convient absolument de tendre vers une situation neutre en carbonne, qui seule pourra permettre au climat mondial de changer, l’électricité est une des solutions envisagées, d’autres existent, il faut les mettre en valeur et les tester (hydrogène).

Auteur Antonio Rodriguez Editeur et Directeur de Clever Technologies