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Les frais annexes à prévoir lors d’un achat immobilier

L’acquisition d’un bien immobilier est une étape majeure de la vie. Bien souvent, les acheteurs se concentrent sur le prix d’achat de l’appartement ou de la maison, mais il est essentiel de prendre en compte les divers frais annexes qui peuvent significativement augmenter le coût final du projet.

Cet article vous guidera à travers les différents frais et dépenses additionnelles que vous devez prévoir pour compléter votre budget d’achat immobilier.

Ce que vous devez retenir :

  • 💼 Les frais de notaire comprennent les émoluments du notaire, les taxes et droits d’enregistrement, et divers débours.
  • 🏦 Les coûts du crédit immobilier incluent les intérêts, l’assurance emprunteur, et les frais de dossier bancaires.
  • 🏢 Les frais de copropriété couvrent les charges d’entretien, les fonds de roulement, et les éventuels travaux de rénovation votés en assemblée générale.
  • 📅 Les taxes annuelles comme la taxe foncière et la taxe d’habitation sont à prévoir dans le budget immobilier.

Les frais de notaire : obligatoires et incontournables

Lors de tout achat immobilier, des frais de notaire sont exigés. Ces derniers regroupent plusieurs éléments que nous examinerons ci-dessous.

Émoluments du notaire

Il s’agit de la rémunération du notaire pour ses services. Les émoluments varient en fonction de la valeur du bien, selon un barème réglementé par l’État. Ainsi, plus le prix de vente est élevé, plus les émoluments seront conséquents.

Taxes et droits d’enregistrement

Les taxes sont directement versées à l’État et aux collectivités locales. Parmi elles, on trouve notamment les droits d’enregistrement, calculés à partir d’un pourcentage applicable au prix de vente. Ces droits diffèrent selon qu’il s’agisse d’un bien neuf ou ancien.

Divers débours

Les débours comprennent les sommes avancées par le notaire pour régler différents intervenants (géomètre, cadastre) ainsi que divers documents administratifs. Ils varient également en fonction des spécificités de chaque dossier.

Le coût du crédit immobilier

Pour la plupart des acheteurs, contracter un emprunt est indispensable pour financer leur acquisition. Le crédit immobilier engendre lui aussi plusieurs coûts additionnels qu’il convient de ne pas négliger.

Intérêts et assurance emprunteur

Les intérêts constituent le principal coût du crédit. Lors de la signature de l’offre de prêt, l’établissement bancaire présentera le TAEG (Taux Annuel Effectif Global), qui inclut tous les frais liés au financement. L’assurance emprunteur est également requise pour garantir le remboursement du crédit en cas de décès, d’invalidité ou d’incapacité de travail.

Frais de dossier

Les banques prélèvent généralement des frais de dossier pour couvrir les démarches administratives relatives à la mise en place du prêt immobilier. Ceux-ci peuvent être négociés avec la banque, mais ils restent souvent incompressibles.

Les frais liés à la copropriété

Si l’acquisition concerne un appartement situé dans une résidence, il faudra envisager différents frais relatifs à la copropriété.

Charges de copropriété

Ces charges couvrent l’entretien et la gestion des parties communes tels que les jardins, les ascenseurs, les halls d’entrée. Elles varient selon les services proposés par la résidence et doivent être incluses dans le budget annuel pour éviter toute mauvaise surprise.

Fonds de roulement et travaux

Outre les charges courantes, il est parfois demandé de contribuer à un fonds de roulement pour anticiper les éventuelles réparations urgentes. De plus, les assemblées générales peuvent voter des travaux de rénovation ou d’amélioration qui impacteront financièrement l’ensemble des copropriétaires.

Impôts locaux et taxes diverses

L’achat d’un bien immobilier impose aussi de prévoir certaines taxes annuelles.

Taxe foncière

La taxe foncière est due par tout propriétaire de bien immobilier. Son montant dépend de plusieurs critères, incluant la valeur locative cadastrale du logement et les taux appliqués par les collectivités territoriales. Il est donc important de s’informer auprès de la mairie pour obtenir une estimation précise.

Taxe d’habitation

En plus de la taxe foncière, la taxe d’habitation doit également être payée par l’occupant du logement, qu’il soit propriétaire ou locataire. Cette taxe est en cours de suppression progressive jusqu’en 2023, mais reste encore applicable pour certains foyers.

Dépenses liées aux travaux et rénovations

Selon l’état du bien acheté, il peut s’avérer nécessaire ou souhaitable de réaliser des travaux afin de le mettre à votre goût ou de le rendre habitable.

Diagnostic technique et devis

Avant d’engager des travaux, il est recommandé d’effectuer un diagnostic technique complet pour identifier les besoins réels du bien. Ensuite, demandez plusieurs devis auprès de professionnels qualifiés pour comparer les tarifs et choisir les prestations les plus adaptées.

Isolation et mises aux normes

Dans le cadre de la transition énergétique, certains travaux d’isolation thermique ou de mises aux normes électriques peuvent réduire à moyen terme les coûts énergétiques. Des aides financières existent pour encourager ces initiatives, il faut donc penser à vérifier l’éligibilité du projet avant de débuter les travaux.

Assurances immobilières

Enfin, assurer son bien et sa famille contre divers risques est une démarche prudente et souvent obligatoire.

Assurance habitation

Que vous soyez propriétaire occupant ou bailleur, souscrire une assurance habitation multirisque permet de couvrir les dommages causés au logement ou ceux pouvant engager votre responsabilité civile. Différents niveaux de garanties sont disponibles selon vos besoins spécifiques.

Garantie de parfait achèvement et décennale

Si le bien est neuf ou a été récemment rénové, certaines garanties comme la garantie de parfait achèvement (durant un an) et la garantie décennale (valable dix ans) protègent contre les malfaçons et désordres constructifs. Vérifiez systématiquement leur validité et conditions d’application.

  • Pensez à demander des simulations des frais chez votre notaire pour anticiper au mieux votre budget global.
  • N’hésitez pas à consulter plusieurs établissements bancaires pour comparer les offres de crédit, notamment le TAEG.
  • Inclure dans votre budget les charges courantes de copropriété, celles-ci peuvent varier fortement selon les résidences.
Rédacteur de News chez Publi News
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Martin Leroux