Néobanques en 2022 : dans le collimateur des autorités et de la fraude

Faut-il s’attendre à monts et merveilles lorsque l’on autorise quiconque à ouvrir un compte avec un simple document d’identité.

Les usurpations et falsifications de documents ont bon train au cœur des néo banques sans que celles-ci ne puissent contrôler massivement qui se cache derrière. La loi du cash qui fait aussi en période de crise du bien aux banques est aussi l’occasion d’ouvrir les yeux sur certaines pratiques frauduleuses.

Voici en l’occurrence certaines Néobanques en 2022 qui permettent d’alimenter l’économie souterraine ou les fraudes en tout genre.



Drogue et prostitution : un laxisme évident sur l’entrée de capitaux illicites


Une pratique désormais présente que certains médias ont pu mettre en lumière et qui touche les néobanques. Dans le monde de la nuit, si vous ne disposez plus d’espèce, le dealeur est désormais prêt à recevoir de l’argent sur le compte de sa néobanque ou via une application de paiement. Un phénomène inquiétant auxquelles ces banques peu demanderesses en preuves feraient l’objet.

L’argument de l’ouverture rapide de compte en moins de 10 minutes est un temps que les délinquants ont pris d’avance pour rentabiliser leurs trafics lorsque l’espèce est manquant. L’argent des passes de la prostitution trouverait aussi une issue favorable en s’appuyant sur ce système.  Procéder à des dépôts ou à des transferts est donc devenu monnaie courante. Les enquêtes des organismes de régulation sont donc effectives en Angleterre comme en Allemagne pour lutter contre le phénomène.

Certaines néobanques ont donc décidé de demander des justifications de revenus pour toute somme supérieure à 30 000 euros sur une année. Une décision timide dans le cadre du blanchiment d’argent lorsque l’on sait qu’un trafiquant peut disposer de sommes colossales en liasse de billet. Mais aussi ouvrir plusieurs comptes à la fois sous différentes identités.

Néobanque 2022 : Un accès facile pour encourager l’exploitation et le travail au noir


Vous avez tous en tendu parler des livreurs de repas Deliveroo dans les villes françaises exploités par leurs propres communautés souvent originaires du Maghreb ou d’Afrique subsaharienne. Le recours à la néobanque est donc aussi l’occasion de verser une partie miséreuse des salaires de ceux qui roulent par ceux qui exploitent.

Le manque de regard et de demande de provenance des fonds de la part des néobanques est aussi criant. Sans le vouloir, elles encouragent l’illicite en facilitant l’ouverture de compte à la va-vite. Même en voulant réguler ou exercer un contrôle a posteriori en se faisant tirer les oreilles par les autorités de régularisation du système bancaire, elles génèrent ce phénomène de portefeuille en ligne où il devient très facile d’encaisser comme retirer l’argent.

Serait-il un manque de volonté de leur part ? La réponse est à double tranchant car les néobanques pour être viable ont besoin d’approvisionnement. En drainant une partie de l’économie souterraine, elle se facilite aussi la tâche comme l’ont fait les banques américaines en absorbant l’argent du narcotrafic colombien et mexicain pour éviter de s’effondrer au cours de l’année 2008.

Un petit pavé dans la mare qui a permis de corrompre beaucoup de cadres du monde de la finance par la suite. L’Europe n’en est pas à ce niveau. Néanmoins, laisser passer le blanchiment est une cause notable pour renforcer les réseaux criminels.

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