Le Bitcoin est une monnaie virtuelle circulant sur Internet et remplit les mêmes fonctions qu’une monnaie traditionnelle. Il facilite les échanges, puisqu’il est utilisable pour acheter des biens ou des services. Par ailleurs, il peut être stocké dans une blockchain, pour être utilisé dans le futur.
Une configuration pertinente sur le marché
À nouveau, le Bitcoin montre des signes de montée en puissance des derniers jours. En regardant sa position, ce dernier monte progressivement vers les 45 000 dollars, soit la partie la plus haute du canal depuis ces derniers mois. Dans le cas où cette partie est dépassée, de nombreux acheteurs s’activeront lorsque cette monnaie aura atteint 48 500 dollars. En effet, cela est dû au fait que ces niveaux correspondent à un FVG (Fair Value Gap), soit un niveau important dans le canal, à fort momentum. Toutefois, il est difficile de dépasser un niveau qui est d’ores et déjà à fort volume. Il se peut qu’il stagne à ce niveau ou redescende. Cependant, il est tout à fait possible que celui-ci atteigne les 50 000 $, voire 55 000 $. Toutefois, de nombreuses liquidations peuvent avoir lieu, dès que le gap des 45 000 $ sera franchi. Malgré le contexte géopolitique et économique délicat, nous pouvons constater que cette monnaie virtuelle ne cesse de prendre des couleurs depuis ces derniers jours.L’impact environnemental du Bitcoin
Plusieurs serveurs et machines sont sollicités pour le minage des Bitcoins. De ce fait, ce processus consomme énormément d’électricité. Le minage d’un seul Bitcoin nécessiterait treize ans d’électricité, selon le New York Times. Cette principale cryptomonnaie consommerait 113,89 TWh par an, soit sept fois plus d’électricité que Google. Une forte consommation en énergie, qui est provoquée par la création d’une nouvelle monnaie ainsi que par les transactions. Pour une rentabilité optimale, l’industrialisation, qui passe par l’investissement dans des fermes de minages, nécessite une augmentation des ressources conséquente. Initialement, lorsque cette monnaie virtuelle n’était pas populaire, un seul ordinateur suffisait à la création et à la sécurisation des données. Ces fermes de minages s’apparentent à de grands entrepôts, tels que des data centers, qui regroupent des centaines d’ordinateurs, constamment allumés. Les mineurs industriels ont cherché des infrastructures dans des pays dans lesquels l’électricité était la moins chère, afin de réduire leurs factures. Toutefois, bien que cette électricité ne soit pas chère, celle-ci provient d’énergies fossiles, qui sont très polluantes en termes d’émissions de gaz à effet de serre. Les principaux pays qui en produisent sont la Russie et les États-Unis. La circulation du Bitcoin est limitée, ce qui implique que son empreinte écologique ne fait qu’augmenter. En effet, plus cette limite est approchée, plus la création de cette cryptomonnaie nécessite une importante consommation en énergie. Quant à son empreinte carbone, on estime qu’un seul Bitcoin correspondrait à presque 170 tonnes de CO₂. Autrement dit, pour donner une idée, cela correspondrait à 90 vols pour une distance Paris – New-York. Toutefois, il est à noter que de nombreux acteurs œuvrent pour réduire au maximum l’impact écologique du minage de cette monnaie virtuelle.Les derniers articles par Martin Leroux (tout voir)
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