Investissement : les 2 niches de l’investissement immobilier à exploiter en 2022

Si certains s’enrichissent en achetant de la cryptomonnaie, pour d’autres, cet investissement présente trop de risques, surtout quand on n’y connait rien.

Investir dans la pierre est une réponse pour beaucoup de Français qui veulent augmenter leur patrimoine, tirer des revenus complémentaires ou encore réduire leur imposition.

On communique sur certains dispositifs plus que sur d’autres, à l’instar de la Loi Pinel. Mais un investisseur avisé devrait s’intéresser à ceux qui sont moins connus du grand public ; ce que l’on appelle les niches d’investissement.

Acheter une place de parking :


Le dispositif Pinel permet d’acquérir un bien neuf pour le mettre en location et prétendre à une réduction d’impôt. Pourtant, pour que cela vaille la peine, il ne faut pas hésiter à mettre la main au portefeuille, pour un investissement maximum de 300 000 euros. Or, toutes les personnes qui veulent investir dans la pierre n’ont pas forcément autant de liquidités ou ne désirent pas faire de prêt à la banque.

Pourquoi ne pas voir un peu plus petit sans renoncer à la rentabilité, pour commencer ? Un des investissements les plus intéressants consiste en le fait d’acheter des places de parking. Bien entendu, inutile de chercher la richesse en achetant une place en milieu rural. Ce sont bien les grandes métropoles qui sont principalement visées par ce besoin.

Même sans habiter à proximité ; ce qui pourrait sous-tendre d’ailleurs que l’on ait besoin soi-même de cette place pour son propre véhicule ; il est possible d’acheter une ou plusieurs places de parking à Paris, à Marseille ou Toulouse. Ces places peuvent être souterraines et seront louées par des particuliers ou des entreprises pour leur flotte de véhicules.

Le prix à l’achat peut bien entendu varier, en fonction de la ville et du quartier. Il est possible d’acheter une telle place entre 10 000 et moins de 20 000 euros auprès d’entreprises spécialisées. Gros plus, dans ce cas : bénéficier d’une place qui va bénéficier d’une surveillance.

L’investissement devient rentable une fois que l’on a fini de rembourser le crédit si l’on ne peut pas l’acheter comptant.

Par contre, dans le cas contraire, il est possible d’obtenir des revenus passifs tout de suite, tout en augmentant peu à peu son patrimoine. Le taux de rendement peut en effet avoisiner les 10% annuels. On est donc bien loin des produits d’épargne classiques comme le Livret A qui, même s’il a été revalorisé en ce début d’année pour passer à 1% au lieu de 0.5% ne fait pas tellement rêver.

Acheter en nue-propriété :


Qu’est-ce que cela veut dire ? Une personne qui acquiert un bien en nue-propriété n’en a pas la jouissance ; il n’en est pas l’usufruitier.

Ce dernier sera généralement (mais cela peut dépendre) un bailleur social, par exemple. L’actif immobilier fait alors l’objet d’une exploitation par l’usufruitier et non pas par le propriétaire. Quel intérêt, alors ?

Le premier avantage se voit déjà à l’achat. L’achat d’un bien en nue-propriété permet de prétendre à un prix très attractif. En effet, on peut l’obtenir jusqu’à 40% moins cher. Pourquoi une telle décote ? Tout simplement pour compenser le montant des loyers que le propriétaire pourrait toucher, s’il louait lui-même le bien à un tiers.

Pourtant, la nue-propriété a d’autres avantages. Après un prix d’achat nettement plus bas, ce qui rend ce dispositif accessible à de plus nombreux investisseurs, l’usufruitier se charge d’entretenir le bien pendant toute la durée de l’exploitation. Le propriétaire ne fait rien.

Cette durée est déterminée par contrat et peut s’étendre sur une longue période : de 15 à 20 ans. Cela peut sembler long, c’est vrai, mais il ne faut pas oublier que le propriétaire a déjà augmenté son patrimoine et qu’il ne se charge pas de la gestion du bien comme il devrait le faire s’il voulait devenir propriétaire bailleur.

Au bout de cette durée d’exploitation par l’usufruitier, l’actif immobilier redevient la possession pleine et entière du propriétaire. Il voit alors trois possibilités s’offrir à lui.

S’il a choisi son bien dans une région attractive (ce qui sous-entend qu’il faut bien choisir et ne pas se contenter d’un prix bas, si l’on a déjà réfléchi en amont à ce que l’on voudrait faire, le moment voulu), il peut décider de s’y installer en revendant sa résidence principale, pourquoi pas, ce qui lui fera une rentrée d’argent bienvenue.

Autre possibilité : mettre le bien en location, en se chargeant cette fois de la gestion (choix du locataire, entretien de la maison ou de l’appartement pour qu’il ou elle garde de la valeur, encaissement des loyers…). Toujours en fonction de la zone géographique, le bien peut se louer quelquefois pour un montant appréciable, chaque mois, ce qui crée là encore des revenus passifs. Quand il faisait l’objet d’une exploitation par un bailleur social, celui-ci était tenu de le louer à un prix modique. Le propriétaire n’est pas obligé de suivre la même logique. Il peut se référer aux prix en vigueur dans le secteur pour un bien similaire.

Enfin, le propriétaire peut, si le marché immobilier se porte bien, à ce moment, mettre le bien en vente. Son bien peut lui permettre de toucher une plus-value si la zone est tendue au niveau de l’offre et de la demande ou s’il s’agit tout simplement d’un bien qualitatif.

Il existe, en plus de ces deux dispositifs, d’autres moyens de se constituer un patrimoine et de tirer des revenus, en investissant dans la pierre, et ce, sans réellement être fortuné. Pourtant, il est toujours important de peser le pour et le contre et de se renseigner en amont sur les conséquences, notamment au niveau fiscal.

Source : Capitalize.fr

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